Dr Roberto Lopez Guigno
- Psychiatre, psychanalyste
- Président de la Fundación Argentina de Acción Humanitaria.
Patricia Teijero (traduction)
La violence chez les enfants n’a pas de frontières, ni fait pas de différences d’après les races, l’origine sociale, religieuse ou culturelle. Tous les jours ils subissent la maltraitance et l’exploitation.
Les États sont obligés de protéger leurs enfants de toute forme de violence (familiale, sociale, institutionnelle, etc.). Les lois internationales sur les droits de l’homme se fondent sur le respect à la dignité humaine de chaque personne, et comme telles, les enfants doivent recevoir le même degré de protection.
Les formes extrêmes de violence qu’ils subissent comme l’exploitation sexuelle et la traite de personnes, la mutilation féminine, les pires exemples de travail enfantin et les conséquences des guerres, ont suscité un clameur international et unanime, même s’il n’y a pas de solutions à ce problème.
Beaucoup de nos enfants sont habituellement exposés à la violence physique, sexuelle et psychologique chez eux, à l’école ou dans les institutions de protection et judiciaires, dans leurs lieux de travail et dans leurs communautés. Une grande partie de cette violence est légale, autorisée par l’État et tolérée et permise par la Société.
La Convention sur les Droits de l’Enfant définie la violence comme “Toute forme d’atteinte ou de brutalité physique ou mentale, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitement ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle” (art. 19).
Par ailleurs, l’Organisation des Nations Unies[1], a défini la victime comme “…on entend par victime des personnes qui, individuellement ou collectivement, ont subi un préjudice, notamment une atteinte à leur intégrité physique ou mentale, une souffrance morale, une perte matérielle, ou une atteinte grave contre leurs droits fondamentaux, en raison d’ actes ou d’omissions qui … enfreignent les lois pénales en vigueur entre les États membres … représentant les violations aux normes des droits internationalement reconnus en matière de droits de l’homme …”, où la victimologie générale appui, étudie et recherche de manière ininterrompue, les contenus théorico-scientifiques pour défendre les victimes de tout genre, et, dans le cadre des Organisations des Nations Unies (Chaire UNESCO – Aborder la violence, un défi transdisciplinaire) 1992.
Quelques statistiques montrent le processus victimologique sur le monde enfantin :
- Année 2002, on estime que 53000 enfants sont morts dans le monde par meurtre.
- De ce total d’enfants, garçons et filles, victimes d’assassinat, 22.000 (ou presque le 42 %) avaient entre 15 et 17 ans, et presque le 75% étaient des garçons.
- Entre le 80 % et le 90 % d’enfants souffrent des châtiments physiques dans leurs foyers
- Dans les systèmes pénitentiaires d’au moins 30 pays, on impose encore aux garçons et aux filles, des punitions physiques avec des fouets et des bâtons.
- Seulement le 2,4 % des enfants du monde sont protégés par la loi contre les châtiments physiques de tout ordre.
- Entre le 20 et le 45 % des enfants d’âge scolaire de pays en développement, ont manifesté avoir souffert quelque genre de harcèlement verbal ou physique dans les 30 jours précédents.
- Pendant la dernière décennie (2002), 150 millions de filles et environ 73 millions de garçons/filles de moins de 18 ans ont eu des relations sexuelles forcées ou ont souffert d’autres formes de violence sexuelle.
- D’après les enquêtes de 21 pays, au moins le 7% (et jusqu’au 36%) de femmes et le 3% d’hommes (jusqu’au 29%) ont confirmé l’abus sexuel pendant l’enfance.
- Des femmes qui ont déclaré avoir commencé leur vie sexuelle active avant l’âge de 15 ans, entre le 11 et le 45 % ont affirmé avoir être forcées à le faire..
- Entre 100 et 140 millions d’enfants et de femmes dans le monde ont subi quelque forme de mutilation génitale .
- Les prévisions relatives au début de ce millénaire (2000) indiquaient que 5,7 millions de garçons/filles travaillaient de manière forcée ou dans des conditions de servitude; 1,8 millions étaient victimes d’exploitation sexuelle, commerciale ou pornographique et 1,2 millions étaient victimes de traite.
En général, peu d’actes de violence contre les enfants sont dénoncés et/ou enquêtés et les responsables ne sont pas nombreux à être jugés et condamnés. La violence est peu dénoncée à cause de plusieurs raisons (les plus petits n’ont pas la capacité pour dénoncer la violence, d’autres ont peur des représailles). Si les parents sont souvent les victimaires, l’action se renforce contre l’enfant. La violence suivie de la mort de l’enfant ne peut pas être identifiée comme le facteur principal si cette mort n’est pas suffisamment enquêtée.
L’acceptation sociale et légale persistante de quelques formes de violence contre les enfants, est un facteur qui fait qu’elle soit fréquemment inaperçue , ne soit pas dénoncée, et, de cette manière, elle a été peu à peu acceptée comme quelque chose d’inévitable et faisant partie de l’enfance.
On perçoit ces violences comme normales et si elles ne produisent pas des lésions physiques durables, le châtiment cruel ou dégradant, le harcèlement scolaire, le harcèlement sexuel et une variété de faits violents habituels sont considérés comme normaux.
L’effet de la violence sur les enfants est dévastateur aussi bien á court qu’à long terme. Depuis la première enfance, on détériore le cerveau de l’enfant en plein développement.
Les expositions continues des enfants à la violence comme témoins, et pire encore como victimes, produisent chez eux des altérations du système nerveux et immunologique, des troubles dans leurs processus d’identification primaire avec leurs parents avec des conséquences sur leur fonctionnement émotionnel, cognitif et social.
À cet âge, la violence est génératrice, pendant l’âge adulte, de conduites appelées “de risque”: l’excès de consommation de substances toxiques et l’activité sexuelle précoce sont les principales réponses à cette aggression reçue depuis les premières années de vie.
En ce qui concerne ce qu’on appelle les indicateurs mentales, on a : l’anxiété, la détérioration de la capacité de travail et de production, les troubles dépressifs (en général cachés) et l’apparition continue de conduites agressives.
Le continent latino-américain et notre pays n’échappent pas à cette pandémie appelée “violence enfantine” qui laisse des séquelles irréparables avec trop d’exemples en partout.
En Amérique Latine et aux Caraïbes, les enfants souffrent des vexations sévères, et d’abandon. Presque 80.000 enfants de moins de 18 ans meurent à cause des excès de leurs parents.
Les changements structuraux produits ces dernières années en Argentine ont répercuté sur les aspects socio-économiques qui ont empiré les conditions et qualité de vie de la population.
La violence familiale, dont la maltraitance enfantine, a un rapport étroit avec cette situation.
On doit comprendre que pendant plusieurs années on a dû lutter pour transformer le concept d’enfant comme “sujet de droit”. Dès l’origine du problème, le rôle dans la société de la personne blessée ou affectée par le délit a changé au long des années d’après les intérês sociaux, politiques, économiques, religieux, etc. Cependant, on comprend qu’il y a trois moments bien délimités dans l’histoire qui montrent les différentes formes de traitement et d’importance qu’on a donné aux victimes.
Le premier, date du début de la vie en société où le offensé acquit un rôle fondamental et remarquable au travers de ce qu’on appelle vengeance privée.
Le deuxième moment, se situe au Moyen Âge (V-XV siècles) avec l’apparition des États, leurs nouvelles formes d’intervention dans la vie des particuliers comme régulateur de conduites et la mise en application de systèmes de procédure inquisitrices obligeant les victimes à laisser sa place aux intérêts généraux de la communauté, devenant un tiers peu important pour la procédure pénale.
Enfin, et à partir de l’évolution dans le développement de politiques internationales, grâce à l’implantation de systèmes de coopération et collaboration entre les pays, il renaît l’intérêt de protéger, secourir les victimes au travers de l’adaptation à leurs besoins des systèmes de procédure et de la reconnaissance d’importants droits humains.
Ainsi, du commencement de la vie en société et de la vengeance privée on a évolué vers l’application de la Loi du Talion, puis vers les premières systèmes inquisitrices pour arriver au XXe siècle où on a prôné pour la reconnaissance des droits des victimes (dont les enfants), les premières associations civiles sont nées avec l’objectif de faire respecter et sauvegarder les droits des personnes blessées par le délit, les premières études de victimologie sont apparues et on a signé les conventions internationales qui ont établi les droits des victimes et les obligations des États pour faire accomplir ces droits.
De cette manière on a commencé à donner à la victime un rôle de protagoniste auprès des instances judiciaires, à partir de l’adoption de mesures efficaces pour son assistance et protection qui sont encore en plein développement.
C’est ainsi que l’histoire démontre qu’on a eu besoin de plus de 100 ans pour que Kempe et Silverman (1962) présentent à la Société Américaine de Pédiatrie une étude sur 302 enfants maltraités , dont 33 sont morts et 85 sont restés avec des lésions permanentes; de cette manière est né le “Syndrome de l’enfant battu”. Au cours des années on a fait entrer la maltraitance émotionnelle et tout récemment on a installé le type d’abus sexuel.
La complexe évolution de la société produira sans doute la détection et l’inscription de nouvelles formes. Dont l’appel de l’ONU en juin 2014 aux pays latino-américains à faire plus d’efforts dans la protection des enfants face aux nouvelles technologies de l’information et la communication. La représentante spéciale du Secrétaire Général de l’ONU pour la violence contre les enfants, MARTA SANTOS PAIS, a dit que dans l’actualité les mineurs souffrent de violence et “Ciberbullying” dans les réseaux sociaux e internet. Le but est de voir comment on peut soutenir et sauvegarder l’enfant et l’adolescent et offrir des solutions qui ne soient pas orientées par la censure et la limitation de l’accès à l’information. Ces nouvelles technologies sont un outil indispensable pour le développement intellectuel depuis l’enfance, mais elles supposent aussi un risque si elles ne sont pas utilisées de manière adéquate.
Dans la plupart de pays latino-américains il n’existe pas une législation spécifique pour la protection des enfants face aux délits qui peuvent se commettre grâce aux nouvelles technologies.
Critères victimologiques
L’étude exhaustive des enfants victimes est déterminant, surtout les principes “victimogénicos” qui façonnent leur empreinte de “victime aigüe dans un commencement qui évolue plus tard aux formes chroniques… “ et qui composent tout au long de leur histoire une constellation psycho-traumatique, celle-ci étant la genèse du malaise de nos enfants.
La victimologie clinique nous permet de comprendre l’étude des conséquences médico-psychologiques des processus de victimisation, des dommages provoqués et du traitement des complications.
Il existe un rapport important entre les traumatismes enfantins et les troubles de la personnalité borderline, parmi les hypothèses retenues nous avons :
- Les traumatismes enfantins provoquent avant tout des conséquences biologiques et cognitives qui vont structurer la personnalité borderline, dans d’autres cas l’évolution sera vers les personnalités paranoïaques ou antisociales.
- Les sujets borderline sont particulièrement sensibles aux traumatismes, il existe une prédisposition éventuellement familiale.
- Les sujets borderline ont de mauvaises réactions aux traumatismes. Ils entrent dans une situation de victimisation par rapport à leurs réactions impulsives, exagérées et chaotiques. Ils n’ont pas été responsables du premier traumatisme mais celui-ci réagi provoquant les autres, surtout les situations d’abandon.
- La personnalité borderline n’est pas autre qu’une forme particulière de syndrome psycho-traumatique. Beaucoup d’éléments font preuve : l’instabilité émotionnelle et physique, le risque dépressif, les mécanismes réactifs avec une augmentation de la susceptibilité, les accès de colère, les troubles dissociatifs et la dépersonnalisation.
- Les deux diagnostiques sont contaminés et s’accentuent de manière réciproque. Ils survivent et se développent dans les mêmes milieux socio-culturels.
Les facteurs de risque de maltraitance enfantine :
- Des problèmes économiques graves
- Le chômage
- Un niveau culturel pauvre chez les parents
- L’isolement social
- L’entassement et la promiscuité
- L’alcoolisme
- Le nombre d’enfants
- La violence conjugale
- Des parents maltraités pendant leur enfance
- Des problèmes psychiques des parents
- Les cas des arriérés mentaux/ Les dépendances
Dans plusieurs cas et dans un haut pourcentage, ces facteurs sont présents dans la plupart des pays (qu’ils soient développés ou en voie de développement) avec des nuances différentes.
Dans des pays comme le nôtre, nous devons nous demander “Quelles sont les vraies statistiques? Surtout en ce qui concerne les violations sexuelles et/ou les abus… comme Bacon a dit “La vérité es la fille du temps et non pas de l’autorité”.
“Il est nécessaire de savoir pour prévoir afin de pouvoir”.
En Argentine on cache les statistiques… un exemple sont les dénonciations de la province de Rio Negro qui a la plus haute incidence d’agressions sexuelles contre les enfants et les adolescents dans ce pays, et un taux de féminicide 50% supérieur a la moyenne nationale. La violence de genre touche en moyenne cinq fois plus aux personnes handicapées mentales qu’aux personnes normales, en cachant cette information et/ou en les abandonnant.
Les défauts d’infrastructures, de ressources humaines, de processus et de pratiques du Pouvoir Judiciaire sont inexcusables.
Le Innocenti Digest
Le Innocenti Digest est une Publication Internationale pour le Développement de l’Enfant (UNICEF) qui donne des informations crédibles et de facile traitement sur les affaires concernant les droits de l’enfant[2].
L’UNICEF y a traité le thème de la violence avec ces items principaux :
1. Convention sur les droits de l’enfant et la violence.
- Protéger les enfants de la violence
- Comment répondre à la violence que subissent les enfants
- Augmentation de la violence envers les enfants .
2. Violence dans la famille envers les enfants
- Infanticide et homicide enfantin
- Agression physique
- Agressions Sexuelles
- Déplacement illégal
- Procédés traditionnels violents
- Violence Psychologique
3. Violence en dehors de la famille.
- Les enfants et les conflits armés
- Homicides d’enfants dans la rue
- Violence dans les institutions
- Exploitation sexuelle
- Violence dans le sport
- Meurtres violents
- Des enfants qui se blessent eux-mêmes
4. Pourquoi les enfants sont-ils violents ?
- Le cycle de la violence
- Images et jeux violents
Il est important de faire connaître l’existence de ces instruments de contenu si précieux puisqu’ils essayent d’être les outils de travail pour ceux qui participent dans la prise de décisions au niveau exécutif, dirigent des programmes ou développent leur mission dans des milieux en rapport avec l’enfance.
Convention sur les Droits de l’Enfant
La Convention sur les Droits de l’Enfant des Nations Unies (1989), offre l’espoir de voir mises en application des systèmes de protection pour les enfants du monde devant toute forme de violence.
En outre, il établie les obligations pour les États, dont le devoir de les protéger de tout type de violence physique ou mentale, de l’exploitation sexuelle et de n’importe quel autre type de séquestration, captivité, des conséquences des conflits armés et du traitement ou châtiment inhumain ou dégradant et humiliant.
La Convention offre aussi des normes pour la réduction, prévention et réhabilitation des conduites violentes des enfants.
Effets et Conséquences de la violence
Pour comprendre les conséquences de la violence nous devons tenir compte de ce qui suit :
Les enfants doivent avoir un monde où ils se sentent heureux et sûrs d’eux-mêmes.
La violence ménagère non seulement les éloigne de ce chemin mais peut leur laisser des traumatismes.
Des nourrissons et des enfants témoins de la violence chez eux souffrent de :
- Irritabilité excessive
- Conduite enfantine qui ne progresse pas
- Troubles du sommeil
- Angoisse émotionnelle
- Peur d’être seuls, de marcher et/ou de parler
- En maternelle, ils peuvent développer énurésie et troubles de la parole comme le bégaiement
Plus de la moitié des hommes qui maltraitent leurs femmes, ils maltraitent aussi leurs enfants. La violence sur les enfants est utilisée très souvent pour contrôler la mère maltraitée.
Du 30% au 60% de ces foyers violents, les enfants maltraités sont aussi abusés (par le conjoint qui n’est pas le père, le père, un frère, un membre de la famille, un maître).
Les relations abusives sont aussi extrêmement nocives pour les enfants même s’ils ne sont que des témoins. Les enfants qui éprouvent violence ménagère subissent des conséquences au long terme.
Les études démontrent que ces enfants souffrent de :
- Des problèmes de conduite et apprentissage
- Avec de risques d’être atteints de dépression
- Un bas rendement scolaire
- L’isolement social
- Des plaintes parce qu’ils ont mal aux muscles, au ventre, à la tête
- Des attitudes agressives à l’école qui ont un rapport étroit avec ce qu’ils ont vu chez eux
Derrière ces symptômes de violence ménagère, il y a également des réponses émotionnelles :
- Colère
- Terreur intense
- Peur de mourir
- Crainte de perdre son père ou sa mère ou un proche parent
- – Sentiments de culpabilité ou d’être responsables de la violence.
L’exposition à la violence apprend aux enfants qu’elle est une manière habituelle de vie et augmente les possibilités de devenir des agresseurs ou des victimes. De manière ou d’autre, ils croient être la cause de la violence dans leur foyer.
Maltraitance enfantine et Criminalité
Ils y deux types d’études:
Ceux qui étudient le rapport entre la maltraitance enfantine et la criminalité.
Et ceux qui étudient le rapport entre la maltraitance enfantine et les troubles graves de la personnalité.
Beaucoup d’enfants maltraités ne sont pas de délinquants, de nombreux travaux récents confirment la relation entre la maltraitance enfantine et la délinquance juvénile.
Des auteurs importants soutiennent par rapport à ce thème que :
- Colien (2001)… de nombreux sujets victimes de maltraitance enfantine… négligence… maltraitance physique, présentent des troubles mentaux précoces.
- Hoster (2001)… a mis en évidence que la maltraitance enfantine est moins criminogène que les traumatismes vécus pendant l’adolescence (de nouvelles données cliniques qui contredisent l’intuition clinique)
- Million… les manques affectives ont des conséquences graves sur la structuration de la personnalité.
- Il ajoute que le 50% des borderlines hospitalisés ont été maltraités, étant la pathologie plus important que le traumatisme qui l’a suscité.
- Horesh… relève que les traumatismes sexuels suivis de deuils et de séparations pendant l’enfance, sont plus portés aux structures borderline qu’aux dépressions .
Conclusions
Les études confirment que la maltraitance enfantine trouble la structuration de la personnalité, provoquant des comportements violents.
Il est important de remarquer qu’à l’encontre de la maltraitance enfantine il semble que la maltraitance des adolescents est plus grave en matière criminelle. La maltraitance enfantine est un problème de la santé publique qui, d’après nous, n’est pas trop tenu en compte.
Les actions précoces de dépistage permettraient des actions de prévention, pour aider les parents à augmenter les capacités éducatives.
La maltraitance enfantine s’inscrit dans le processus de “Domination”. Les conséquences psycho-traumatologiques de la maltraitance enfantine et les stéréotypes de domination se confrontent et se renforcent l’un l’autre engendrant la criminalité.
[1] Resolution 40/34 (1985) de l’Organisation des Nations Unies.
[2] Voir http://es.slideshare.net/elmundodelosasi/nios-y-violencia-unicef-innocenti-digest.