SAJUS Nicolas
- Docteur en psychologie clinique et psychopathologie
- Docteur en Sciences du langage
- Psychanalyste – Psychothérapeute
- Conseiller conjugal et familial – Sexothérapeute
- Psychocriminologue
- Membre CUMP et AFORCUMP/SFP
- Laboratoire de recherche : CRPMS (ED 450)-Université de Paris – Paris Diderot
- Enseignant / chercheur en psychologie et psychopathologie
- Expert près la Cour d’Appel de Montpellier
Cabinet libéral
- 9 boulevard d’Estourmel 12000 RODEZ
- 0565684231/0679689830
- Nicolas.sajus@yahoo.fr
Résumé
Dans notre civilisation post moderne, l’image est prépondérante et est une source d’influence. Pourtant l’image a elle seule n’a aucune intention. Cependant son inscription chez le jeune peut venir faire écran à un vécu singulier et être le révélateur d’un passif parfois douloureux voire traumatique. Alors les vécus identificatoires liés à l’adolescence peuvent devenir enjeux projectifs de conflits internes ou externes. Nous proposons d’interroger ces questions au travers de deux exemples : le phénomène hikikomori et les images d’un jeu violent chez un enfant.
Mots clés : image de soi, jeu, violence, hikikomori, altérité, adolescents
In our post-modern civilization, the image is preponderant and a source of influence. Yet the image alone has no intention. However, his registration with the young can come to screen a singular experience and be the revealer of a passive sometimes painful or even traumatic. So the identificatory experiences linked to adolescence can become projective issues of internal or external conflicts. We propose to examine these questions through two examples: the hikikomori phenomenon and the images of violent play in a child.
Keywords : self-image, play, violence, hikikomori, otherness, adolescents
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L’évolution de l’image dans notre société nous amène à réfléchir à son impact sur la créativité et le support fantasmatique qu’elle occupe pour les jeunes générations.
« Les images, plus que les mots, favorisent-elles la croyance » ? (Meyran, 2004) (1).
Depuis l’avènement de la virtualité, les images sont relayées par les technologies nouvelles et différentes. Elles sont transformables, modifiables. La manipulation n’est pas nouvelle (de tout temps l’image a été manipulée), mais les moyens utilisés, entre-autre, la numérisation, le « photoshopage », font entrer la manipulation de l’image dans une nouvelle et double perspective : celle de la fulgurance massive et de l’indétectabilité. En effet, depuis l’apparition du cinémascope, l’un des pères fondateurs du cinéma Georges Méliès était prestidigitateur. Aussi tout son art dès les années 1896 est de construire des images animées qui fassent illusions à l’auditoire. Évoquer l’illusion, c’est sans doute poser l’hypothèse d’un nouveau paradigme actuellement de notre civilisation post-moderne celle du rapport aux autres, à l’altérité eu égard à l’image. N’y aurait-il pas une dialectique pour certains jeunes à être inspirés par le virtuel pour vivre le réel, tout en fuyant parfois le réel dans le virtuel ?
Quid de la rencontre avec l’autre ? Ne s’agirait-il pas, pour certains, plutôt d’un nouveau type de rencontre avec soi-même, reflet de notre société à la fois individualiste et hédoniste ?
Cependant, « le vécu expérimental partagé … est le propre de l’idéal communautaire, anime en profondeur la vraie vie sociale ». (Maffessoli, 2018) (2)
Ainsi la question de l’image interpelle sur le rapport au social, à l’esprit critique. De plus en plus tôt, les enfants se nourrissent de cette image. Aujourd’hui nous savons que, dès les premières semaines de vie, la sensorialité de l’enfant lui permet de percevoir une image qui provoque des réactions. Ainsi, rentre-t-il dans la vie relationnelle (Golse, 2011)(3).
Dans une surabondance d’images des bouleversements émergent, affectant la façon de penser son identité, les autres et sa subjectivité. Ces nouveaux rapports que les jeunes entretiennent aux images peuvent aussi manipuler et endoctriner un public attiré par leur facilité d’accès et leur enjeu émotionnel.
Qu’il s’agisse de la famille, de l’école, de l’accès à l’information et ses échanges (réseaux sociaux), du loisir (jeux en réseau, films, etc.), les usages font aujourd’hui de l’image un élément à la fois collectif et individuel.
Dans leur lien aux écrans, tous les enfants – y compris très jeunes – et les adolescents ne sont pas placés dans des contextes familiaux, socio-culturels identiques. La monoparentalité, le chômage, la précarité de l’emploi, confrontés aux difficultés matérielles, une trop grande distance aux services socio-éducatifs ou médicaux, un contexte culturel appauvri, sont autant de facteurs qui peuvent rendre des réalités totalement différentes dans la compréhension des images. C’est en ce sens que l’éducation aux usages des écrans, l’éducation à l’esprit critique est fondamentale et pourrait même se qualifier de mission de santé publique : « cadrer et accompagner les écrans à tout âge est essentiel pour apprendre à s’en servir » (Tisseron, 2020) (4).
Néanmoins toutes ces données évoquées ne sont aujourd’hui que très peu documentées au plan scientifique en France.
Par ailleurs, les images ont un impact intime. Ainsi peuvent-t-elles faire réveil – à titre d’exemple – d’un traumatisme pré-existant durant l’enfance. En ce sens, chacun peut éprouver et ressentir en regard de la même image, un vécu purement singulier.
De l’élaboration de l’image à l’imaginaire
La psychologie du développement précoce et la psychiatrie du bébé (Alvarez, Golse, 2008) (5) nous apprennent que s’inscrivent les liens d’attachement (Bowlby, 1969) (6), l’accordage affectif (Stern, 2003) (7), l’empathie, l’imitation, les identifications projectives précoces (Missonnier, 2009) (8), le fonctionnement du système neurones miroirs, les figurations près symboliques et la sensorialité que nous allons développer.
Dès les premiers mois de vie, la sensorialité de l’enfant est suffisamment acquise et lui permet de percevoir les images. Ces dernières sont introjectées et peu à peu associées aux autres vécus du moment. Elles provoquent des réactions qui permettent des interactions relationnelles. Elles sont des signifiants d’une présence ou d’un événement, puis, peu à peu se portent de plus en plus sur la question du sens. Par la suite, s’y ajoutera l’association via le langage et l’activité motrice de l’enfant qui se développe.
Ainsi, à l’instar des mots qui nourrissent la pensée de l’enfant au fur et à mesure de son développement sensori-moteur et de sa maturation psychique, il en est de même de l’image. Tous ces éléments se connectent à la sensorialité et à l’affectivité.
Cependant, après l’amnésie infantile (3 ans environ), l’enfant développe l’aptitude de produire par la pensée des images mentales. Elles sont le fruit d’associations, de l’activité onirique, des fantasmes. Elles sont également projection du désir de l’enfant et par conséquent elles sont à la genèse de l’inconscient également.
Ainsi, les images font inclusion à divers domaines de l’activité intra-psychique. Il existe un va et vient de l’image entre monde interne et monde externe. L’image est donc un objet émanant de la culture. De sa perception sensorielle par le sujet vont dépendre différentes expériences liées à la mise en mémoire.
L’image pour finir, participe à l’activité de la pensée via l’imaginaire de par son activité consciente ou inconsciente.
L’imaginaire et sa construction
Ces sont dans les prémices de la relation de la dyade mère/nourrisson que se crée l’aptitude pour l’enfant à imaginer. Cet espace est nommé par Winnicott (1975) (9) comme « l’espace potentiel » qui est un lieu intermédiaire entre monde interne et monde externe, propice au développement de l’imaginaire. Aussi, quand la télévision par exemple, la mise sur un écran quel qu’il soit, devient une source d’identification, l’image vient combler l’absence de relations. Ce système est d’autant plus addictif que l’image fascine et devient très vite source de dépendance.
Lorsque l’enfant n’a pas de moyen de se mettre à distance de tout ce qu’il peut voir, il introjecte sans cesse des images, le privant ainsi de sa propre construction de fantasmes ou d’images. Cette posture qui place le jeune sujet dans une certaine passivité présente la limite d’un espace intérieur qui peut devenir tout à fait réel.
Bachelard (1943) (10) disait : « On veut toujours que l’imagination soit la faculté de former des images. … Grâce à l’imaginaire, l’imagination est essentiellement ouverte, évasive. … Sans doute, en sa vie prodigieuse, l’imaginaire dépose des images, mais il se présente toujours comme un au-delà des images, il est toujours un peu plus que ses images. L’imagination est dans le psychisme humain l’expérience même de l’ouverture, l’expérience même de la nouveauté »
Il est donc à s’interroger si la surconsommation d’images, son utilisation à la fois excessive et solitaire ne vient pas faire barrage à la créativité et limiterait le propre imaginaire de l’enfant par l’inaction de ses désirs et fantasmes.
Le point que nous soulignons ici, c’est qu’en regard de l’image visionnée, l’enfant n’arrive pas à symboliser ce qu’il voit en l’absence de mots.
Mutation de la culture chez les jeunes
Aujourd’hui les jeunes générations sont dans un flot d’informations, vectorisé par différents canaux notamment il y a quelques temps par la télévision aujourd’hui via le virtuel.
Aussi, même si les débats demeurent contradictoires sur l’impact des images, néanmoins nous proposons d’enrichir notre propos selon deux axes : le phénomène des hikikomori (De Luca, 2017) (11), et la violence des images.
Le questionnement que nous proposons propose d’analyser tout d’abord la tentation du retrait social au travail du phénomène encore peu connu en France ; celui de l’hikikomori. Fansten (2104) (12) évoque le phénomène des hikikomoris comme un produit sociétal en regard d’adolescents en retrait. Ce terme est utilisé dans les années 1990, pour la première fois au Japon : il s’agit d’« un jeune, le plus souvent un pré-adolescent ou un adolescent qui s’est reclu chez lui et n’envisage plus le lien social (relations, études, sport). Il n’existe pas obligatoirement une psychopathologie associée. Néanmoins se distingue parfois le hikikomori dit « primaire », correspondant à la définition décrite, du hikikomori « secondaire » ayant une trouble psychopathologique associé qui justifie le retrait (phobie scolaire, anxiété sociale, schizophrénie). Cependant, les frontières sont mal définies et il y a parfois une contiguïté : on retrouve souvent une vulnérabilité personnelle, de type anxieux, derrière ces comportements de retrait. Il s’agit souvent également de jeunes souffrant de dépression noogène (Frankl, 2009) (13) à savoir de dépression très existentialiste où le jeune cherche un sens à sa vie. Qu’y a-t-il de réellement nouveau dans ces cas de retrait social ? Si ce dernier a toujours existé, il est à se demander comment expliquer l’augmentation de ce phénomène dans notre culture. Les réponses sont sans doute à investiguer du côté de l’évolution de la civilisation et des habitus. La conjonction de différents facteurs pourrait expliquer ce repli sur soi. La sédentarité que l’on retrouve chez de nombreux adolescents aujourd’hui. En outre, le confort domestique accru ou tout est accessible depuis chez soi et une perception d’un monde extérieur hostile, insécurisant. Le style de vie contemporain offre souvent une chambre à chaque enfant, enfant qui ont parfois télévision, portable et ordinateur. Là où jadis, plusieurs générations vivaient dans une même maison, l’isolement y était presque impossible. Le phénomène hikikomori pourrait s’envisager comme l’hypothèse d’une défense se définissant comme une « bulle hyper protectrice » pouvant devenir pathogénique. L’angoisse sociétale de la performance individuelle prenant de plus en plus le dessus, la tentation du repli est alors d’autant plus grande que ce dernier est possible de manière aisée et relativement confortable. Un autre facteur serait face à l’angoisse de l’avenir, la possibilité d’un repli sous forme de rupture totale avec le monde extérieur grâce aux écrans et à Internet, qui permettent de maintenir un lien au monde sans avoir à s’y confronter. La révolution numérique, qui met le monde à notre portée sans qu’il soit nécessaire de sortir, bouleverse non seulement le mode de vie du plus grand nombre, mais aussi celui des plus fragiles. Les hikikomoris seraient « des premiers de cordée » attirant notre attention sur les risques d’hypersédentarisation associés à ce progrès incroyable et menaçant que représentent l’omniprésence et la puissance de l’image via les réseaux sociaux, les jeux…
Voilà bientôt trois ans que j’ai en prise en charge Remy. Il a aujourd’hui 19 ans. Il a inversé son rythme nycthéméral progressivement, c’est à dire qu’il dort le jour et passe ses nuits sur internet et Netflix. Ce sont ses parents qui l’accompagneront à ses 16 ans. Il se décrit comme un « rebelle » de la société capitaliste. Il dira que l’école n’a aucun sens et qu’une société basée sur le profit ne lui donne pas envie de faire sa place dans le monde dans lequel il vit. Voilà peu il vient de prendre sa propre chambre en ville ce qui est un pas énorme pour lui mais ses pratiques demeurent les mêmes. Au plan alimentaire, il se nourrit essentiellement de pizza et vit dans un grand état d’incurie.
Lorsqu’il vient en séance (qui est son unique lien social avec l’extérieur) plutôt les rendez-vous le soir, à la tombée de la nuit, avec sa capuche sur la tête. Il ferait presque penser à un mort vivant. À la fois il peut dire que son suivi est important, que nos rencontres demeurent un espace essentiel pour lui. Si j’ai parlé de sa capuche c’est que depuis peu il arrive à l’enlever. Par ailleurs il peut dire que le fait d’avoir rencontré une écoute lui a permis également de faire la démarche de prendre une chambre… Cependant le chemin demeure encore long pour Rémy.
Notre deuxième questionnement s’oriente vers la violence des images notamment dans la rencontre à l’altérité. Il par exemple à s’interroger sur le phénomène d’hypersexualisation et l’impact de la pornographie sur les comportements affectifs des jeunes couples aujourd’hui avec ce que l’on nomme la génération « you porn » (Sajus, 2019) (14).
Différentes recherches se sont efforcées de répondre à cette question de la visualisation de la violence, et proposent un certain nombre d’analyses qui nous semblent intéressantes, tout en étant liées à leur époque.
Frau-Meigs et Jehel (1998) (15) ont insisté sur la banalisation de la violence véhiculée par les écrans. C’est ce que l’on nomme le relativisme de la pensée et qui participe à accroitre certains types de comportements dans une perspective culturelle. Ainsi les auteurs : une idéalisation des rapports fondés sur la force, une représentation du monde manichéenne et fascinante, et un appauvrissement des récits et de la perte de sens. La réflexion de ses deux auteurs est alimentée par la « marchandisation » croissante de la violence qui est très lucrative.
Serge Tisseron (2003) (16) quant à lui évoque le phénomène des violences des images et de leur impact à la lumière de plusieurs facteurs. L’environnement scolaire et familial – notamment eu égard aux violences verbales vécues et les manifestations d’abandon et de rejet. En outre, la distance que l’enfant va prendre dépendra de son aptitude à symboliser et à donner du sens via les mots. Ainsi dit-il : « Les images violentes peuvent déclencher trois processus : elles peuvent lever brutalement un refoulement autour d’un désir précis, réveiller un traumatisme enfoui, ou enfin mobiliser des angoisses archaïques, refoulées ou clivées. » (6). Ainsi l’enjeu de l’impact des images est plurifactoriel.
Néanmoins plus l’image de violence est intégrée dès le plus jeune âge, plus un état de stress émotionnel s’intègre.
C’est l’exemple de Matéo, un jeune garçon de 10 ans très vulnérable dans son identité et ses repères. Son angoisse se libère de manière impulsive et compulsive au travers de comportements d’agitation et de jeux violents. Ce mot « violent » sera même écrit sur un dessin qu’il réalise en séance où il se met en scène en train de « taper des copains ».
Matéo est un adepte d’un jeux vidéo de guerre très à la mode et dont il n’a pas l’âge de jouer. Il est à penser que la violence des combats, la toute-puissance de l’avatar qu’il a choisi est source d’identification pour ce jeune garçon soumis à un contexte de rejet de par son père biologique, en échec scolaire, en proie au rejet de ses camarades, car Matéo les tapes régulièrement ou casse leurs jeux. À chaque séance, Matéo répète des scénarii imaginaires identiques au jeu vidéo qui lui procurent des compensations sur le plan imaginaire : « L’autre personne est le méchant, il va tout détruire, il tire avec sa mitraillette ou peut se battre avec un couteau ou les poings. Celui qui est le plus fort est celui qui tient le plus longtemps ».
Matéo décharge toute son impulsivité via un matériau qui lui est connu : le jeu vidéo. Dans le temps des séances Mateo veut croire à sa toute-puissance, aux champs des possibles toujours réalisables dans cet espace virtuel, espace sans limite où tout lui serait accessible dans une vie future.
Mathéo a une certaine froideur des affects et une relative défaillance empathique. La violence intérieure de ce jeune garçon métabolisée par ce jeu fait écran à l’expression d’angoisses archaïques de morcellement dont souffre Mateo.
Mateo en effet exprime une grande peur d’être attaqué via à la fois ce jeu vidéo tout comme certains films violents dont il a eu accès sans autorisation là où il a été un enfant non désiré nait d’un rapport sexuel d’un soir. Ses parents ont eu peur de l’investir et l’ont confié à un foyer. Tout l’axe du travail via des médias thérapeutiques comme le protolangage qui fonctionne très bien avec Mateo a pour but de le connecter à une relation sécure sans peur de l’abandon, du rejet, tout cela dans une co-construction d’une relation de confiance, mais aussi une relation d’imaginaire partagée où le travail psychothérapeutique doit utiliser et maîtriser quelques images véhiculées par les médias télévisuels ou virtuels afin de co-construire une expérience thérapeutique basées sur le « playing and réality » telle que le décrit Winnicott. Ainsi tel l’exprime ce dernier, « c’est en jouant, et seulement quand il joue, que l’enfant est libre de se montrer créatif et d’utiliser sa personnalité entière, et c’est seulement en étant créatif que l’individu découvre le self » (7). En ce sens l’autre devient non plus menace potentielle en regard d’un vécu traumatisé, mais source de respect et de différence dans son altérité.
Références bibliographiques
(1) Meyran, R. 2003. La manipulation par l’image » in Sciences Humaines, n°43, pp.80-84
(2) Maffesoli, M. 2018. Être postmoderne, Paris, Cerf. p. 155.
(3) Golse, B. 2011. Des sens au sens, la place de la sensorialité dans le cours du développement, in spirale, n°57, pp 95-108.
(4) Tisseron, S., 2020, blog, https://sergetisseron.com/category/blog/education/
(5) Alvarez, L., Golse., 2008. La psychiatrie du bébé, Que Sais-Je, Paris, P.U.F.
(6) Bowlby, J. 1969. Attachement et perte. Vol. 1. Attachement, Paris, P.U.F.
(7) Stern, D.2003. Le monde interpersonnel du nourrisson, Paris, P.U.F.
(8) Missonnier, A.2009. Identifications, projections et identifications projectives dans les liens précoces, in La partition prénatale, n°22, Le divan familial, Paris, In press.
(9) Winnicott, D. 1975. Jeu et réalité, Paris, Gallimard, p.73.
(10) Bachelard, G. 1943. Imagination, imaginaire et réalité, l’air et les songes, Paris, Corti, p.7.
(11) De Luca, E. 2017. Le Hikikomori, entre Idiome culturel et expression actuelle de la souffrance au passage de l’adolescent à l’âge adulte, Évolution psychiatrique, n°1, vol82, pp 161-175
(12) Fansten, M. 2014. Hikikomori, ces adolescents en retrait, Paris, Armand Colin.
(13) Frankl, V. 2009. Nos raisons de vivre. A l’école du sens de la vie, trad. fr., introduction et notes par G.-E.Sarfati, Paris, InterEditions/Dunod
(14) Sajus, N. 2019. Adolescence, jeunes couples, de l’impact de l’hyper sexualisation, Le revue des psychologues, n° 369, p. 62-65.
(15) Frau-Meigs, D. JEHEL, S. 1998. Les écrans de la violence : enjeux économiques et responsabilités sociales, Revue française d’études américaines, n°75, Paris, Belin, p.116.
(16) Tisseron, S. Exposée du Congrès Violences et médias : ressources et discours, Faculté de Communication Blanquerna-URL, Barcelone, 9 et 10 mai 2003.
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