COMMENT REPERER LES SUJETS « RADICALISES » SUSCEPTIBLES DE PASSER A L’ACTE ?

Secrétaire de la rédaction

Dr Gérard Lopez, psychiatre

  • Vice-président du Conseil national professionnel
  • de médecine légale-expertises médicale

 RESUME

La radicalisation n’est pas synonyme de dangerosité criminologique.Les djihadistes qui ont sévi à Toulouse, Sarcelles, Dammartin-en-Goële, Vincennes, Marseille, avaient un casier judiciaire chargé qui est un facteur de risque majeur.
La taqiyya les incite à être discret avant de commettre un attentat.
Les outils actuariels que l’on hésite à utiliser en France, pourraient être utiles pour repérer les sujets potentiellement dangereux, à condition d’en bâtir un qui leur serait spécifique. Cet outil permettrait de mettre en place les moyens de surveillance qu’autorise la loi sans se disperser sur les autres, compte tenu du grand nombre de sujets radicalisés.

Mots clés : Dangerosité criminologie – Terrorisme – Outil actuariel

 * * *

Qui sont les djihadistes qui tuent et s’exposent à la mort en « martyrs » ?

L’opinion publique accuse les réseaux sociaux, le discours des imams radicaux, la Déclaration des droits de l’homme en islam (1), les interprétations exclusivement guerrières du Coran et en particulier la Taqiyya qui se fonde sur le verset 28 de la sourate Les Abeilles (2) : « Que les croyants ne prennent pas leurs amis parmi les infidèles, au lieu de croyants. Ceux qui feraient ainsi n’auraient rien à attendre de Dieu sauf si vous avez à craindre quelque méfait de ces gens-là. Dieu vous invite à le craindre car c’est à Lui que vous retournerez. (III,28).  » C’est à dire : « Pas d’amitié avec les infidèles, sauf de façade en cas de persécution ».

La taqiyya renouvelée est devenue la doctrine officielle d’Al-Qaida dans la péninsule arabique. Elle a notamment été promue sur Internet en 2008 par Abou Moussab Al-Souri, un syrien libéré par Saddam Hussein. Dans un texte de 1200 pages, ce théoricien explique que l’ère des actions terroristes de grande ampleur est révolue. Le djihadiste doit désormais agir seul sans se faire repérer. La taqiyya n’incite plus la jeunesse occidentale accroc aux réseaux sociaux à venir combattre au Moyen-Orient mais à frapper les « mécréants » sur leur terrain. Nous savons que le culte du martyr est enseigné dans les écoles primaires de Palestine, mais les Mérah et Kouachi n’ont pas été élevés en Palestine.

Il est peu contestable que beaucoup de jeunes et de moins jeunes se radicalisent. C’est semble-t-il le lot commun en période de crises. Crise des valeurs. Crise économique. Avant les djihadistes, rappelons-nous du Ku Klux Klan, de Ravachol, des révolutionnaires russes, des nazis, des premiers sionistes, de l’OAS, d’Action directe, Carlos, etc. Mais ceux qui passent à l’acte ne sont pas nombreux.

Dans une première partie, nous allons étudier les ressorts psychologiques qui motivent ces criminels. Dans la seconde partie, nous allons développer les problèmes de repérage et de prédiction de la récidive, que posent ces sujets violents.

 1. QUI SONT LES RADICALISES DANGEREUX ?

Les interprétations du Coran qui valorisent les appels à la guerre au détriment des autres valeurs et l’emprise médiatique exercée par Al-Qaida ou Daesh ne sont pas suffisantes pour que des sujets radicalisés deviennent des Mérah ou des Kouachi. Pas plus que l’est une idéologie ultra nationaliste pour faire un Anders Behring Breivik, ou un refus des accords de paix pour être Yigal Amir, l’assassin d’Yitzhak Rabin. Beaucoup de jeunes et moins jeunes fantasment la révolution violente, mais seuls passent à l’acte les sujets dangereux. Qui sont-ils ?

Les identités meurtrières (3).

La plupart des jeunes radicalisés ne partagent pas les valeurs dominantes ou ne s’estiment pas suffisamment reconnus voire rejetés par la société. Ils sont chrétiens charismatiques, juifs ultra-orthodoxes, musulmans salafistes, mais aussi punks, écologistes radicaux, anarchistes, adeptes de sectes totalitaires, néo-nazis, etc. Ils partagent entre eux, une somme idéologique idéale, beaucoup plus politique que religieuse dans la mesure où l’on trouve tout et son contraire dans les textes religieux que chacun peut interpréter à sa guise. Certains rejoignent les milieux alternatifs. Ils se mettent en marge de la société et luttent, par exemple, contre des projets supposés anti-écologiques ou autres, parfois au prix de leur vie comme Rémy Fraisse par exemple.

La stigmatisation touche indéniablement les français d’origine maghrébine qui sont considérés comme musulmans quelles que soient leurs convictions religieuses ou pire comme des « arabes », une identité sans aucune réalité, étiquette à laquelle certains sont contraints de se conformer (4).

Quel est-il ?

En 700 en Arabie, Dieu, Allah, a dicté au prophète Mahomet, la vraie Parole, parce que les hommes n’avaient pas compris la Torah et les évangiles. Les Arabes ont alors conquis rapidement la moitié du Monde. Ils ont fondé une société brillante, considérée comme particulièrement tolérante. Cette société a atteint rapidement son apogée. Elle a été rapidement attaquée par l’Occident « croisé » et par les hordes venues d’Asie qui ont fondé l’Empire Ottoman. Les européens ont colonisé de nombreux pays musulmans à peine libérés du jouc ottoman. A ces humiliations répétées s’ajoute : l’épine irritative d’Israël tenant tête avec succès à la forte coalition arabo-iranienne ; la persécution, réelle ou supposée, des palestiniens ; l’attitude des pays du Golf dénoncés comme alliés des « mécréants ».

Beaucoup de jeunes islamistes s’auto radicalisent sur les réseaux sociaux. Certains se convertissent par contamination amicale ou amoureuse. Nombreux sont ceux qui fantasment le paradis perdu d’une civilisation arabo-andalouse idéalisée. D’autres sont influencés par des fanatiques qui haïssent les valeurs du grand Satan occidental, exécration que ces jeunes partagent, comme beaucoup d’autres adolescents…

Les recruteurs d’Al Qaida et de Daesh utilisent les techniques éprouvées de « séduction-fascination » caractéristiques des processus d’emprise, comme le font tous les mouvements totalitaires (politiques, sectaires, idéologiques). Les réponses et solutions simplistes qu’ils apportent à la complexité du réel sont rassurantes. La perpétuelle fuite en avant, la projection des problèmes sur autrui, et les injonctions péremptoires, bloquent l’esprit critique d’« adeptes » progressivement décérébrés.

Ces jeunes se voient offrir une personnalité factice en kit. Ils portent la barbe, des vêtements traditionnels, le niqâb, etc. Ils vilipendent les valeurs de l’Occident, le matérialisme, la déliquescence des mœurs, la société marchande. Ils ne peuvent s’identifier au roman culturel dominant. Ils refusent en effet d’être les descendants de gaulois qui les stigmatisent peu ou prou. Ils risquent en revanche d’être fortement attirés par le roman culturel « arabe » fantasmé. Ils deviennent trop voyants, dérangeants. Mais ils ne sont pas nécessairement très dangereux, même si certains d’entre eux, par idéalisme, partent pour la Syrie avec femme et enfants dans un but parfois initialement authentiquement « humanitaire » ou pour pouvoir vivre leur foi sans contrainte, une sorte d’Alya en quelque sorte. Les réveils sont douloureux lorsqu’ils sont confrontés aux horreurs sur le terrain des opérations. Ils reviennent dans le pays qu’ils ont quitté.

On ne sait pas vraiment comment traiter ce problème.

 Les personnalités borderlines ou « traumatiques complexes »

 Les Mérah, Kouachi, Coulibaly, Omar Al-Hussein et autres ont, pour la plupart, des parcours de vie difficile du fait de difficultés familiales et sociales. Ils présentent une personnalité borderline gravement carencée qui se manifeste par de grandes difficultés à supporter les équivalents d’abandon qui scandent leurs biographies faites de violences subies, séparations familiales, exclusions scolaires, placements, stigmatisation sociale, ruptures sentimentales, incarcérations, etc. Ils présentent de sérieux troubles de l’identité n’ayant pu s’identifier à une histoire familiale satisfaisante. Ils manquent totalement de confiance en soi et en toutes formes d’aide possible. Ils présentent surtout de grandes difficultés à gérer leurs émotions : ils sont impulsifs, coléreux, bagarreurs, dès leur plus jeune âge. Les plus dangereux présentent une froideur émotionnelle, un manque total de culpabilité, une détermination froide, caractéristiques d’une forme clinique redoutable que l’on appelle « psychopathie ». Il existe une échelle actuarielle dite PCL-R qui permet de les dépister, mais qui n’est pas ou très peu utilisée et critiquée en France.

 Les autres troubles de la personnalité

 Les borderlines ne sont pas les seules personnalités potentiellement dangereuses.

Les études scientifiques menées sur des criminels sexuels ont permis de déterminer que paradoxalement les plus sadiques des criminels ont des personnalités dites évitantes. Selon Jean Proulx (5), 30% des criminels sexuels incarcérés au Québec présentent des personnalités évitantes ou dépendantes. Timides, se sentant mal aimés, constamment humiliés, les « évitants » fantasment des scénarios de surcompensation grandioses qui les amènent parfois à devenir des « justiciers » particulièrement violents. Par hypothèse, Breivik pourrait avoir fait subir aux norvégiens, ce qu’il croyait qu’ils lui faisaient subir au quotidien. Bilan : 77 victimes.

Certains paranoïaques peuvent également délirer sur des thèmes islamistes et passer à l’acte violemment pour faire triompher ce qu’ils pensent être la justice.

2. COMMENT DEPISTER LES PERSONNES RADICALISEES LES PLUS A RISQUE DE PASSAGE A L’ACTE ?

Le développement de la sociologie, de la psychiatrie et de la psychologie, a permis de déterminer des facteurs de risque de dangerosité-récidive environnementaux et psychologiques validés par la recherche scientifique. Ils ont permis de créer des outils d’évaluation de la dangerosité criminologique de plus en plus performants. Ces facteurs ont été classés en facteurs de risque individuels, sociaux et environnementaux.

Parmi les nombreux facteurs de risques individuels, citons :

  • l’agressivité, l’hyperactivité, les troubles de l’attention et de la concentration ;
  • la personnalité antisociale (ou psychopathique) ;
  • l’impulsivité, l’égocentrisme, la faible capacité à la résolution des problèmes, la difficulté à gérer les émotions ;
  • l’abus de substances psychoactives ;
  • les antécédents de comportements antisociaux et le type des infractions commises ;
  • la précocité, la gravité et le nombre des comportements délinquants ;
  • la sévérité des peines antérieurement infligées.
  • Parmi ces facteurs, le casier judiciaire est probablement LE prédicteur majeur de risque de passages à l’acte violents.

Parmi les facteurs de risques sociaux et environnementaux, retenons :

  • de faibles compétences parentales ;
  • des antécédents de maltraitance ;
  • des antécédents de délinquance parentale ;
  • les abus de substance parentaux (alcool, stupéfiants) ;
  • l’appartenance à un groupe de pairs délinquants ;
  • la précarité ;
  • le chômage ;
  • un environnement social difficile.

Ces facteurs dit statiques et les instruments actuariels qui les utilisent, sont critiqués parce qu’ils déterminent un risque statistique de récidive qui ne s’applique pas à UN individu particulier. D’autre part, ils ne prenaient en compte que des variables statiques non modifiables et ne permettaient donc pas d’évaluer l’évolution d’un individu, pendant son incarcération par exemple. Cependant, les derniers outils d’évaluation prennent mieux en compte les facteurs dynamiques (6).

On utilise actuellement des interventions basées sur les principes des risques des risques, des besoins et de la réceptivité :

  • Le principe du risque repose sur le fait que les interventions doivent cibler prioritairement les auteurs à haut risque ;
  • le principe des besoins infère que les stratégies d’intervention ciblant en priorité les facteurs de risque associés aux comportements délinquants sont les plus susceptibles d’être efficaces ;
  • le principe de réceptivité générale infère que les approches comportementales structurées sont les plus efficaces pour réduire la récidive ;
  • le principe de réceptivité spécifique suggère que les interventions doivent être adaptées aux particularités des auteurs d’infractions.

On insiste depuis peu sur l’importance des facteurs de protection (7)

Ces facteurs incitent un sujet à renoncer à poursuivre une trajectoire criminelle, en adoptant une vision tolérante de l’Islam par exemple. Ils dépendent plus du sujet lui-même que de l’aide des professionnels. Ils sont essentiels pour apprécier le risque de récidive, notamment pour les djihadistes incarcérés.

Ces facteurs de protection que la SAPROF (8) permet d’évaluer, sont des facteurs de modération des facteurs de risque et dépendent par conséquent du contexte. La SAPROF est une méthode de jugement professionnel structuré (JPS) qui nécessitent des expérimentateurs chevronnés. Les professionnels de la prise en charge des personnes sous main de justice devraient, en adoptant une attitude empathique, les encourager à réaliser des projets réalistes, les aider à clarifier les rôles, les aider à retisser des liens familiaux, à changer de mode de vie, etc. Cette posture « thérapeutique » est largement décrite comme cadre relationnel nécessaire à adopter dans les thérapies des sujets présentant des personnalités traumatiques complexes, mais les auteurs qui les recommandent, insistent sur le fait que ces prises en charge sont difficiles, chronophages, souvent décevantes, et donc de réalisation difficile, surtout en milieu carcéral frappé par la pénurie des moyens.

Limites

Malheureusement, les outils de prédiction de la dangerosité-récidive, malgré d’incontestables progrès, sont peu utilisés en France et même sérieusement critiqués par de nombreux experts psychiatres et psychologues.

De plus, il conviendrait de construire un outil de prédiction de dangerosité-récidive spécifique, validé par la recherche scientifique, en comparant une population de sujets radicalisés qui sont passés à l’acte à une population qui ne l’est pas, parce que les nombreux outils dont nous disposons ont été construits avec des agresseurs sexuels, des hommes violents, etc., et non pas avec des populations de sujets radicalisés (9)/

3. METHODOLOGIE DE CONSTRUCTION DE L’OUTIL PROPOSE

 La construction de l’outil sera confiée à une équipe canadienne réputée. Il a pour objectif d’identifier les facteurs qui permettent de discriminer les personnes les plus susceptibles de passer à l’acte. Au total, 50 personnes ayant passé à l’acte et 50 personnes dans passage à l’acte seront comparées.

Accord interjuges :

 – Afin de s’assurer de la fidélité des indicateurs choisis, l’équipe de recherche aura recours à un protocole d’accord interjuges. La fidélité est une propriété psychométrique essentielle à toute mesure et désigne la capacité d’une mesure à mener à des résultats similaires d’une évaluation à une autre.

– Un guide de cotation sera conçu afin de bonifier la fiabilité.

– Ce protocole a pour objectif de s’assurer que deux évaluateurs sont en mesure de coder indépendamment et à l’aveugle les différentes informations contenues aux dossiers.

– Deux étudiants seront recrutés afin de coder les informations contenues au dossier. La qualité de la codification sera évaluée à l’aide de deux techniques statistiques, soit le Kappa de Fleiss pour deux codificateurs (1981) et le coefficient de corrélation intraclasse (Koch, 1982) pour des critères ordinaux ou continus. Seuls les variables avec des coefficient d’accord ou de fidélité acceptables seront retenus pour les analyses subséquentes.

Identification des prédicteurs les plus liés au passage à l’acte

 – Une fois la fiabilité assurée, nous devrons tester la validité de critères de mesure retenus en vérifiant que les variables codifiées permettent bel et bien de prédire le passage à l’acte et discriminer les deux groupes.

– La sélection des facteurs les plus liés au passage à l’acte s’effectuera en plusieurs étapes. Une première sera effectuée à l’aide de tableaux croisés. Les Phis et les V de Cramer permettront d’identifier les relations bivariées les plus fortes.

– Afin de connaître le lien entre les prédicteurs et la durée avant le passage à l’acte, nous aurons recours à des analyses de survie (Miller, 1997). L’analyse de survie constitue une grande famille de techniques statistiques tout désignées pour étudier le problème qui nous préoccupe et se concentre sur l’analyse de la durée avant la survenue d’un événement et considère facilement les données censurées à droite, comme c’est le cas ici.

– Afin d’étudier le poids relatif de chacun des prédicteurs dans le processus de passage à l’acte, nous aurons recours à deux familles de techniques statistiques, soit l’analyse de régression logistique binaire (pour étudier les facteurs qui permettent de mieux discriminer le passage à l’acte) et les modèles à risque proportionnels de Cox (1975) (qui permettent de prendre en considération la durée avant le passage à l’acte).

– Une telle démarche nous permettra d’identifier les prédicteurs les plus efficaces d’un passage à l’acte, accessibles sur dossier, et d’étudier l’effet de ces prédicteurs sur la durée avant un tel passage à l’acte. Ultimement, il pourrait être possible de d’identifier les stratégies combinatoires les plus optimales pour générer une courte échelle de risque basée sur les combinaisons de prédicteurs les plus optimales.

 Références techniques sur l’analyse méthodologique

– Koch, Gary G. (1982). Intraclass correlation coefficient. In Samuel Kotz and Norman L. Johnson. Encyclopedia of Statistical Sciences. 4. New York: John Wiley & Sons. pp. 213–217.

– Fleiss, J. L. (1981) Statistical methods for rates and proportions. 2nd ed. (New York: John Wiley) p. 38–46

– Miller, R.G. (1997). Survival analysis, John Wiley & Sons.

– Cox, D.R. (1975). Partial Likelihood, Biometrika, vol. 62,‎ 269-276.

 EN CONCLUSION

Le roman culturel musulman, les interprétations guerrières du Coran, Internet, ou les imams radicaux peuvent favoriser la radicalisation de sujets révoltés, mais si cette condition est nécessaire, elle est loin d’être suffisante pour en faire des sujets dangereux.

Les sujets dangereux peuvent présenter des personnalités particulières, le plus souvent borderlines avec ou sans aménagement de type psychopathique, repérables grâce à des outils scientifiques peu utilisés et critiqués en France par les experts psychiatres et psychologues pour des raisons plus idéologiques qu’éthiques. Mais nous ne disposons pas d’un outil spécifique qui reste à construire avec deux populations de sujets « radicalisés », l’un étant passée à l’acte et l’autre pas.

En attendant cet outil que l’on appelle de nos vœux, une surveillance sans relâche de ceux qui présentent un casier judiciaire chargé pourrait prévenir bon nombre d’attentats, sans se disperser sur des cibles voyantes mais a priori peu dangereuses. Cela aurait pu prévenir les attentats commis par Omar Al-Hussein, les frères Kouachi, Amedi Coulibaly, Mohamed Merah, en conformité avec les « réponses de la science aux questions posées par la violence. (11) »

REFERENCES GENERALES

(1) Déclaration des droits de l’homme en islam, adoptée au Caire le 5 août 1990 par l’Organisation de la conférence islamique

(2) Monneret JL. (2003). Les grands thèmes du Coran. Préface du Dr Dalil Boubakeur. Paris : Dervy (note p 371)

(3) Maalouf A. Les identités meurtrières. Paris, Grasset, 1998

(4) http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1309059-radicalisation-islamiste-exclus-et-stigmatises-ces-jeunes-ont-un-probleme-identitaire.html

(5) Proulx J et Sauvêtre N. (2005). Meurtriers sexuels et violeurs : aspects psychopathologiques, in Proulx J, Cusson M, Beauregard E et Nicole A. Montréal : PUM

(6) Guay JP. (2014). Les échelles actuarielles, in L’Aide mémoire de l’expertise pénale, psychiatrique et psychologique. Paris, Dunod

(7) Herzog-Evans M. (2010). Définir la désistance et en comprendre l’utilité pour la France.

AJ pénal

(8) De Vogel V, de Ruiter C, Bouman Y et de Vries Robbé M. (2009). SAPROF: Guidelines for the assessment of protective factors for violence risk. English version. Utrecht: Forum Educatief.

(9) http://www.ouest-france.fr/terrorisme/terrorisme-detecter-les-fiches-s-qui-passeront-l-acte-c-est-possible-5201914

(10) Webster C, Douglas K, Eaves D & Hart SD. (1997). HCR-20 Assessing Risk of Violence, The Mental Health, Lay and Policy Institute, Canada, Simon Frazer University

(11) Cusson M, Guay S, Proulx J et Cortoni F. (2013). Traité des violences criminelles : les questions posées par la violence, les réponses de la science. Montréal : Hurtubise

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